- En 476 ap. J.-C., l’Empire romain d’Occident disparaît et l’Empire romain d’Orient devient l’Empire byzantin. De plus, de nouveaux royaumes catholiques se créent en Occident.
- Au VIIe siècle ap. J.-C., les civilisations se côtoient :
- les juifs se trouvent sur tout le poutour de la mer,
- en Europe latine se trouvent des catholiques,
- dans l’Empire byzantin se trouvent des orthodoxes,
- les populations musulmanes se développent sur le pourtour méditerranéen.
Les affrontements entre la chrétienté et l’Islam :
➝ Les Chrétiens :
- Catholiques :
- Référence : Bible (➝ ancien et nouveau testament)
- Latin
- Europe de l’Ouest
- Différents états concurrents
- Pouvoir temporel ➝ souverain
- Pouvoir spirituel ➝ Pape
- Othodoxes :
- Réference : Bible (➝ ancien et nouveau testament)
- Europe de l’Est
- Les patriarches
- Empereur
- Un seul Empire
- Chef politique et spirituel ➝ Empereur
➝ Les Musulmans :
- Référence : Coran
- Mohamed
- La Mecque, Médine, Jérusalem
- Empire almohade (➝ Magreb et Sud péninsule ibérique)
- Califat fatimide (➝ Égypte)
- Empire seldjoukide (➝ Proche Orient)
- Deux grandes familles :
- Chiites (avec clergé)
- Sunnites (sans clergé, fidèles à la tradition)
➝ Les Juifs :
- Référence : la Torah
- Jérusalem
- Terres saintes : anciennes terres des hébreux
- Mur des lamentations à Jérusalem (➝ ruines du temple d’Hérode)
- Deux grandes familles :
- Séfarades (péninsule ibérique puis Afrique du Nord)
- Ashkénazes (Europe de l’Est et les Balkans)
Les affrontements sont principalement pour des raisons de religion. Par exemple, selon la religion musulmane du Moyen Âge, le monde musulman (Dar al Islam) devrait aller jusqu’aux limites du monde connu. C’est pour cette raison que la poussée musulmane inquiète beaucoup les catholiques.
➝ La Reconquista :
La reconquête de l’Espagne par les chrétiens. En effet, depuis le VIIIe siècle, les musulmans étaient présents. En 1095, la ville de Tolède est prise, puis en 1492, Grenade, la dernière ville musulmane de la péninsule ibérique est conquise par les royaumes chrétiens.
➝ La 1er croisade :
L’avancée musulmane en Espagne et la prise de Jérusalem (➝ tombeau du Christ) par le Turcs en 1071 inquiètent les catholiques. Le Pape Urbain II lance la 1re croisade après l‘interdiction d’accès à Jérusalem pour les catholiques. Pour motiver ses troupes, il promet aux croisés que leurs péchés seront effacés et qu’ils iront au Paradis.
La 1re croisade, se finit par la prise de Jérusalem en 1099 et la création des États Latin d’Orient.
➝ Les Templiers :
L’Ordre de Templiers est un ordre de moines. Il est créé en 1120 pour protéger les États Latins d’Orient et pour normaliser les relations entre les différents peuples :
- leurs relations sont conflictuelles avec les musulmans qui tentent d’enter dans les États Latins d’Orient,
- leurs relations avec les musulmans déjà présents sur le territoire sont calmes.
Pour être financés, ils utilisent plusieurs moyens :
- les donations,
- la banque (ce sont les inventeurs de la banque) ➝ ils touchent des revenus en échanges de garder de l’argent pour les pèlerins.
➝ La 2e croisade :
Avant le début de la croisade, le Proche-Orient était un lieu sécuritaire, de mélange culturel et de cohabitation (➝ les croisés et les nouveaux arrivants étaient intégrés en Orient, ils se créaient une nouvelle identité).
Bernard de Clairvaux est celui qui lance la deuxième croisade par peur que les souverains musulmans prennent les États Latins d’Orient. Le but est aussi de reprendre la ville d’Édesse, ce qu’ils arrivent à faire en 1144. Comme lors de la première croisade, on promet aux croisés que tous leurs péchés seront pardonnés et qu’ils iront au Paradis.
Les croisés sous-estiment les musulmans et leur capacité à s’unir, les troupes chrétiennes se retirent : c’est la fin de la deuxième croisade.
➝ La 4e croisade :
Les Vénitiens réorientent la croisade : de Jérusalem à Constantinople. Pour ce faire, ils passent un marché avec les croisés, en échange du pillage du port concurrent de Zara, les Vénitiens leur offriront une remise de leurs dettes. En effet, l’Empire byzantin et Venise sont de grands rivaux économiques et militaires.
Le développement du commerce :
Venise est une cité indépendante qui developpe un empire commercial très puissant (flotte marchande, flotte de guerre et arsenal), c’est la premiere puissance navale. Venise est aussi un intermédiare dans le commerce en Méditerranée.
Venise possède de nombreux comptoirs et routes commerciales ainsi qu’une grande partie de la mer.
Des territoires comme Chypre et la Crète sont des territoires vénitiens et Venise tient face à l’Empire byzantin (Constantinople).
Des produits de luxe venant de très loin sont consommés par l’arictocratie.
Ces produits (épices ➝ Inde, soie ➝ Chine…) sont transportés en caravanes et par bateaux.
Les rives méditerranéenes sont complémentaires : l’Occident produit les biens manufracturés et le Proche-Orient les produits de luxe.
Il est important de noter que les guerres n’arrêtent pas forcément ces échanges commerciaux.
Suite à tous ces échanges commerciaux, de nouvelles techniques voient le jour :
- Les lettres de change (➝ l’équivalent du chèque, il permet au pélerins de ne pas transporter trop d’argent sur eux).
- Les contracts de commende (➝ permettent de limiter les risques et la perte d’argent en cas de piratage ou de nauffrage).
- La Lingua Franca (➝ un mélange de plusieurs langues qui permet de faciliter les échanges).
Circulation des idées et des savoirs :
Des échanges culturels, des sociétés cosmopolites et du métissage culturel se créent et les différentes origines/religions s’utilisent les unes les autres pour leurs talents :
- les chrétiens utilisent les musulmans pour l’architecture et les juifs pour l’administration,
- les musulmans utilisent les chrétiens pour faire du commerce.
L’Art mudéjar désigne la production culturelle d’un mélange entre les Juifs, Musulmans et Chrétiens.
Les techniques se répendent (boussole, mathématiques…) entre les civilisations : les Latins redécouvrent des savoirs et des oeuvres de l’Antiquité (des savants traduisent les textes de l’arabe). Même si des savoirs sont échangés, les civilisations se méfient toujours (“Tenter de connaître l’ennemi pour mieux le combattre”).