La socialisation différenciée en fonction du genre :
➝ Le sexe : c’est un caractère biologique présent dès la naissance.
➝ Le genre : c’est une construction sociale. Le genre est aussi surnommé le sexe social.
Dès notre naissance, les adultes autour de nous nous conditionnent, consciemment ou non, selon notre sexe. C’est pour cela que certains parents choisissent de savoir le sexe de leur enfant même avant la naissance car leur préparation sera différente selon le sexe du bébé (prénom, couleurs de vêtements, jouets…).
Ces choix sont grandement affectés par les valeurs et les normes associées aux hommes et aux femmes.
Exemple : des jouets différents pour les garçons et les filles ➝ les garçons jouent avec des voitures, font du sport… et les filles jouent avec des poupées et des kits de dinettes. C’est l’anticipation d’un futur rôle.
➝ Les stéréotypes de genre : des idées préconçues ou des clichés d’après lesquels certaines actions ou rôles conviennent mieux à un genre que l’autre.
Cette socialisation différenciée donne lieu à de nombreuses inégalités sociales (➝ situation qui avantage ou désavantage un groupe). Par exemple, les femmes ont plus tendance à s’occuper des tâches ménagères que les hommes. Ceci est dû au fait que la plupart des petites filles regardait leur maman s’occuper elle aussi des tâches ménagères. C’est la reproduction sociale.
De plus, dépendamment des valeurs et des normes transmises aux filles et aux garçons, les filles ont tendance à être plus gracieuses, douces et calmes alors que les garçons sont plus compétitifs, sportifs et bordéliques. C’est pour cela que les filles sont plus disposées à avoir de meilleurs résultats à l’école mais que les garçons sont mieux disposés à se diriger vers des filières plus valorisées socialement comme les filières scientifiques.
Socialisation différenciée par le genre ???? stéréotypes du genre ???? inégalités sociales
La socialisation différenciée selon le social :
Les normes et les valeurs transmises varient aussi selon le milieu social (aisé, populaire).
➝ Capital culturel : ensemble des savoirs, savoir-faire et savoir-être, et des ressources culturelles d’un individu et qui peuvent être mobilisées. Ce capital culturel varie selon les milieux sociaux :
- Milieux aisés : raffinement, retenue, loisirs proches de l’école, vocabulaire soutenu, filières prestigieuses.
- Milieux populaires : courage, combativité, rapports à l’école plus distants, force, virilité.
Par exemple, les activités que font les enfants changent selon le milieu social dans lequel ils grandissent : dans les milieux plus aisés, des activités comme la lecture, la visite de musée ou encore le théâtre sont favorisés alors que dans les milieux populaires la télévision est plus présente.
Les enfants issus de milieux plus aisés ont de meilleures chances de faire des études longues et d’aller dans des filières mieux vues socialement que les enfants issus de milieux populaires sont plus exposés à l’échec scolaire et aux études courtes.