Les affrontements entre la chrétienté et l’Islam :
➝ Les Chrétiens :
➝ Les Musulmans :
➝ Les Juifs :
Les affrontements sont principalement pour des raisons de religion. Par exemple, selon la religion musulmane du Moyen Âge, le monde musulman (Dar al Islam) devrait aller jusqu’aux limites du monde connu. C’est pour cette raison que la poussée musulmane inquiète beaucoup les catholiques.
La reconquête de l’Espagne par les chrétiens. En effet, depuis le VIIIe siècle, les musulmans étaient présents. En 1095, la ville de Tolède est prise, puis en 1492, Grenade, la dernière ville musulmane de la péninsule ibérique est conquise par les royaumes chrétiens.
L’avancée musulmane en Espagne et la prise de Jérusalem (➝ tombeau du Christ) par le Turcs en 1071 inquiètent les catholiques. Le Pape Urbain II lance la 1re croisade après l‘interdiction d’accès à Jérusalem pour les catholiques. Pour motiver ses troupes, il promet aux croisés que leurs péchés seront effacés et qu’ils iront au Paradis.
La 1re croisade, se finit par la prise de Jérusalem en 1099 et la création des États Latin d’Orient.
L’Ordre de Templiers est un ordre de moines. Il est créé en 1120 pour protéger les États Latins d’Orient et pour normaliser les relations entre les différents peuples :
Pour être financés, ils utilisent plusieurs moyens :
Avant le début de la croisade, le Proche-Orient était un lieu sécuritaire, de mélange culturel et de cohabitation (➝ les croisés et les nouveaux arrivants étaient intégrés en Orient, ils se créaient une nouvelle identité).
Bernard de Clairvaux est celui qui lance la deuxième croisade par peur que les souverains musulmans prennent les États Latins d’Orient. Le but est aussi de reprendre la ville d’Édesse, ce qu’ils arrivent à faire en 1144. Comme lors de la première croisade, on promet aux croisés que tous leurs péchés seront pardonnés et qu’ils iront au Paradis.
Les croisés sous-estiment les musulmans et leur capacité à s’unir, les troupes chrétiennes se retirent : c’est la fin de la deuxième croisade.
Les Vénitiens réorientent la croisade : de Jérusalem à Constantinople. Pour ce faire, ils passent un marché avec les croisés, en échange du pillage du port concurrent de Zara, les Vénitiens leur offriront une remise de leurs dettes. En effet, l’Empire byzantin et Venise sont de grands rivaux économiques et militaires.
Le développement du commerce :
Venise est une cité indépendante qui developpe un empire commercial très puissant (flotte marchande, flotte de guerre et arsenal), c’est la premiere puissance navale. Venise est aussi un intermédiare dans le commerce en Méditerranée.
Venise possède de nombreux comptoirs et routes commerciales ainsi qu’une grande partie de la mer.
Des territoires comme Chypre et la Crète sont des territoires vénitiens et Venise tient face à l’Empire byzantin (Constantinople).
Des produits de luxe venant de très loin sont consommés par l’arictocratie.
Ces produits (épices ➝ Inde, soie ➝ Chine…) sont transportés en caravanes et par bateaux.
Les rives méditerranéenes sont complémentaires : l’Occident produit les biens manufracturés et le Proche-Orient les produits de luxe.
Il est important de noter que les guerres n’arrêtent pas forcément ces échanges commerciaux.
Suite à tous ces échanges commerciaux, de nouvelles techniques voient le jour :
Circulation des idées et des savoirs :
Des échanges culturels, des sociétés cosmopolites et du métissage culturel se créent et les différentes origines/religions s’utilisent les unes les autres pour leurs talents :
L’Art mudéjar désigne la production culturelle d’un mélange entre les Juifs, Musulmans et Chrétiens.
Les techniques se répendent (boussole, mathématiques…) entre les civilisations : les Latins redécouvrent des savoirs et des oeuvres de l’Antiquité (des savants traduisent les textes de l’arabe). Même si des savoirs sont échangés, les civilisations se méfient toujours (“Tenter de connaître l’ennemi pour mieux le combattre”).