➝ Un risque : la possibilité qu’un aléa arrive et touche une société (biens, populations, activités vulnérables…).
➝ Un aléa : un événement naturel ou anthropique (causé par les hommes) avec une probabilité plus ou moins forte de se produire. Dans certains cas, les événements naturels et anthropiques peuvent se combiner comme à Fukushima en 2011 (tsunami entraîne l’explosion d’une centrale nucléaire).
1 humain sur 3 vit dans une zone à risques.
Les risques majeurs naturels sur la planète :
On parle de risques majeurs naturels lorsqu’ils se rapportent à un aléa naturel (climatique, géologique, etc.). Il y a les risques liés aux excès climatiques qui sont amplifiés suite au réchauffement climatique :
- les cyclones,
- les inondations,
- la sécheresse.
Il y a aussi les risques liés aux zones à la limite de deux plaques tectoniques :
- les séismes,
- les tsunamis,
- les volcans.
Les sociétés humaines face aux risques technologies :
Il existe aussi des risques technologiques qui sont cependant reliés aux hommes donc ce sont des risques d’origine anthropique. Il existe trois catégories de risques technologiques : les risques nucléaires, les risques industriels et les risques liés au transport de matières dangereuses.
- Les risques nucléaires dégagent beaucoup de pollution radioactive qui contamine l’air et l’eau des sols ce qui affecte donc les populations, la faune et la flore.
- Les risques industriels incluent les explosions, les fuites de substances dangereuses et toxiques et la pollution des eaux.
- Les risques liés au transport de matières dangereuses peuvent donner lieu à des problèmes environnementaux comme par exemple la pollution des eaux avec les marées noires (➝ les fuites de pétrole dans l’eau suite à l’explosion de pétroliers ou de plateformes pétrolières).
Les conséquences de ces catastrophes technologiques n’ont pas de frontières et affectent plusieurs pays (par exemple, le nuage radioactif causé par l’explosion de Tchernobyl en 1986 ne s’est pas arrêté aux frontières de la France malgré les dires de ce pays).
L’inégale vulnérabilité des sociétés :
En effet, les pays développés ont de plus grandes capacités techniques et structurelles pour prévenir et prévoir les catastrophes. C’est pour cela que la mise en place d’infrastructures spéciales est plus présente dans les pays développés.
En plus d’être plus prêts à faire face à des catastrophes, les pays développés sont mieux préparés à gérer les conséquences de potentielles catastrophes : équipes de secours, moyens technologiques et traite de eaux. De plus, ces pays sont plus résilients.
➝ La résilience : la capacité d’un individu ou d’une société à s’adapter ou à réduire les conséquences de catastrophes ou de changements.
Si l’on compare deux pays touchés par deux grandes catastrophes naturelles, nous pouvons voir la différence entre un pays développé et un pays en développement :
Japon : Fukushima 2011
Séisme magnitude 9.1 + Tsunami de 30 m de haut
(10 km dans les terres) ➝ 18 000 morts
Haiti : Séisme 2010
Séisme magnitude 7.3 + crise sanitaire par la suite ➝ 280 000 morts
98 % des morts lors du séisme de 2010 à Haiti étaient des personnes pauvres.
Les activités humaines renforcent la vulnérabilité :
Les activités humaines comme l’urbanisation ont des conséquences sur l’environnement qui renforcent les risques de catastrophes naturelles :
- l’expension urbaine détruit les protections “naturelles” qui réduisent naturellement la puissance des aléas naturels (exemple : tsunamis),
- le réchauffement climatique (surtout les gaz à effet de serre) augmente les nouvelles catastrophes naturelles,
- l’urbanisation réduit aussi le taux d’eau absorbé par la terre ce qui augmente les risques d’inodations.
Lors des Accords de Paris de 2015 (COP 21), 195 pays s’engagent dans la transition énergétique et se donnent pour objectif de rester en dessous des 2 oC de réchauffement de la terre.
Il est aussi stipulé que si les pays ne respectent pas leurs engagements, ils ne seront pas pénalisés car les gouvernements refusent des mesures coercitives (➝ punir si l’engagement n’est pas respecté).